30 avril 2019, Caracas. Le peuple appuie massivement le Président Nicolás Maduro face à la tentative de coup d’Etat dirigé par les Etats-Unis et appuyé par les médias privés du Venezuela et internationaux. L’extrême droite du milliardaire Leopoldo Lopez, un temps relookée en « Obama » (Guaido), n’a pas réussi à briser l’union civico-militaire construite par Hugo Chavez.
L’image mise aussitôt en boucle planétaire d’un « blindé de l’armée vénézuélienne fonçant sur la foule », alors qu’il s’agit de véhicules utilisés par des putschistes, montre que lorsqu’un « sens commun » est sédimenté par une hégémonie médiatique, chaque « journaliste » peut grimper sur une branche de plus en plus haute de la désinformation. Cette existence d’un « Venezuela » virtuel créé par les plans serrés des caméras depuis vingt ans est une leçon pour la gauche du monde entier : comprendre que les médias actuels ne peuvent que désinformer sur ce pays comme sur les Gilets Jaunes, comme sur toute bataille de l’émancipation humaine, et légitimer les coups d’Etat ou la répression d’un mouvement social.
D’où l’urgence de passer du marketing électoraliste à des programmes politiques centrés sur la démocratisation de la propriété des médias, la fondation de nouvelles écoles de journalisme, la création d’un puissant réseau de médias associatifs et de nouvelles technologies numériques plus organisatrices que les réseaux inventés par les Etats-Unis.
T.D., Caracas, 30 avril 2019
Publié par Venezuela infos
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