La bataille en France pour sauver les retraites : deuxième round

Loin de s’être calmé le mouvement social s’est amplifié à partir du 7 mars alors que la réforme des retraites devait être discutée au Sénat. L’union syndicale s’est maintenue intacte après deux mois de lutte et a décidé de mettre le pays à l’arrêt. Le métro parisien, les chemins de fer, les routiers, l’aviation civile, les secteurs de la métallurgie, les raffineries, les gaziers et les électriciens, le personnel des hôpitaux, les enseignants, les éboueurs, ont fait grève et bloqué des sites. Ils ont été rejoints par les collégiens, les lycéens, les étudiants et des facultés ont été occupées. 

Le Sénat a voté le fameux article 7 de la réforme, celui abordant le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, sans toutefois faire le plein des voix de droite. C’est ainsi que par peur de voir la réforme rejetée, le gouvernement a décidé d’appliquer la procédure de l’article 44.3 de la Constitution, visant à imposer le « vote bloqué », c’est-à-dire faire passer l’ensemble du texte sans possibilité d’amendements. Les amendements portés par la gauche et les textes alternatifs qui proposaient un autre financement des retraites n’ont donc pas pu être soumis à l’examen et à la discussion des sénateurs.

Le projet de loi a été voté par le Sénat par 195 voix contre 112, au bout de 10 jours de manœuvres pour réduire au maximum le temps de débat. Il est passé ensuite par une commission mixte paritaire qui a dû réécrire le texte afin qu’il soit de nouveau porté à l’Assemblée nationale le 16 mars. Mais une fois de plus le résultat attendu n’a pas eu lieu : le gouvernement a imposé le texte à travers la procédure de l’article 49.3 au lieu de procéder au vote du projet de loi, montrant ainsi sa fébrilité à faire passer sa réforme coûte que coûte tant l’issue de ce vote lui paraissait incertaine.

Aller jusqu’au bout pour le retrait de la réforme

La brutalité du gouvernement pour imposer une réforme contestée par la majorité de la population a été ressentie par tous comme un mépris vis-à-vis des travailleurs, une atteinte à la démocratie. Le recours à la procédure du 49.3 a généré un regain d’explosion sociale sans précédent : ambiance survoltée à l’Assemblée nationale où la 1re Ministre a fait son discours dans le chaos le plus complet, manifestations spontanées dans les rues de Paris Place de la Concorde, où la police a chargé les manifestants à coups de canons à eau.

Les travailleurs ont décidé d’ouvrir une autre étape du mouvement social, avec coupures d’électricité et de gaz dans les lieux où allaient se produire des événements importants, défilés sauvages dans plusieurs villes du pays, rassemblements devant les mairies, feux de poubelles, blocages des voies de chemins de fer, des grands ports par les dockers, des chantiers des Jeux Olympiques.

La lutte des éboueurs de Paris a été formidable. Jour après jour des tonnes de déchets se sont entassées dans les rues. Ils ont décrété que la collecte ne reprendrait qu’une fois la réforme des retraites mise à la poubelle et ont montré par leur action à quel point le travail qu’ils font est indispensable à la société. Les forces de police ont essayé de déloger les piquets de grève qui bloquaient les incinérateurs, la Préfecture a réquisitionné des travailleurs du secteur privé pour ramasser les poubelles, ce qui ne les a pas empêchés de poursuivre leur mouvement.

Manifestation à Paris du 23 mars 2023

De nouveaux leviers constitutionnels ont été trouvés comme une motion de censure, un recours à l’avis du Conseil constitutionnel, la mise en place d’un referendum d’initiative partagée, comme autant de jalons pouvant remettre en cause l’essence même de la réforme et empêcher son application. Mais ils n’ont pas eu l’effet escompté. Le vote de la motion de censure qui a été déposée par le groupe issu d’horizons divers LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), qui a été suivie par les députés de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes), a échoué à 9 voix près. Le Conseil constitutionnel s’est ensuite prononcé sur une réforme des retraites conforme à la Constitution.

Une situation de plus en plus dure s’est créée. D’un côté les travailleurs ont poursuivi la reconduction des mouvements de grève et l’appel aux manifestations, de l’autre le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à ne rien laisser passer, à empêcher le blocage de l’économie, et donc à accroître la force répressive.

La radicalisation du mouvement social a déclenché une répression très importante contre les travailleurs et notamment les syndicalistes, en criminalisant leurs actions, en essayant de les intimider, en les agressant physiquement, en trouvant dans les textes des moyens pour casser le droit de grève, mais aussi pour inciter les patrons à licencier des salariés protégés pour « actes illicites » ou « entrave à la liberté de travailler des non-grévistes ».

Les manifestations se sont multipliées alors que les rassemblements étaient interdits. Elles ont été mises sous haute surveillance et partout les violences policières ont été à l’œuvre avec de nombreuses interpellations, arrestations arbitraires, fouilles systématiques de tous y compris des passants. L’escalade dans la répression s’est étendue partout avec une augmentation des forces de police et de gendarmerie pour contrôler les cortèges, « nasser » les manifestants, et avec le retour dans les rues des BRAV-M – Brigades de répression de l’action violente motorisée – qui avaient été mises en place lors des mobilisations des Gilets jaunes.

La situation s’est tendue à un point tel que certains policiers ont refusé de continuer dans cette voie en déclarant que le pays était à la veille d’une insurrection et qu’il n’était pas possible de charger des manifestants qui défendaient une cause qu’ils pensaient juste. Sur certains sites industriels bloqués le soutien aux piquets de grève a eu une si grande ampleur que face à l’inégalité du rapport de forces, la police n’est pas allée au bout des actions de nettoyage qu’elle devait mener.

La fracture politique est très grande dans tout le pays. Certains députés de droite n’ont pas suivi les consignes de vote du gouvernement dans un climat où les manifestants sont allés jusqu’à attaquer des permanences parlementaires, en invectivant leurs élus dont ils disent avoir honte !   Macron a fait un discours à la télévision à 13h le 22 mars, alors que seuls ceux qu’on nomme les « inactifs » sont à la maison pour déjeuner. Il nous a dit en substance que cette réforme doit aller jusqu’à son terme parce qu’il en va de « l’intérêt de la nation », montrant là une grande déconnexion de la situation sociale réelle dont il est responsable. Il nous parle de plein emploi et de réindustrialisation alors que des plans sociaux continuent à se mettre en place, notamment à Orange Business qui annonce une diminution de 700 postes alors que l’Etat est le premier actionnaire du groupe.

Il rabâche que les Français n’ont pas bien compris le sens de la réforme des retraites. On a pourtant tous bien compris que la justice sociale n’existait pas dans ce pays et dans le système libéral en général, que les ultrariches allaient continuer à payer deux fois moins d’impôts que le reste de la population, comparativement aux revenus, que les inégalités allaient se poursuivre. On a bien compris que les arguments avancés par ce gouvernement pour ne pas taxer les revenus du capital n’ont aucun fondement et ne sont jamais démontrés, comme le risque de « faillite de l’économie » si la réforme des retraites ne se fait pas. Et comment pourrait-on accepter l’économie de guerre qui nous est imposée, où le budget de la défense voté dans le cadre de la loi de programmation militaire 2024-2030 se monte à 413 milliards d’euros, soit une augmentation de 40% par rapport au budget précédent, cet argent étant destiné à moderniser et réparer nos armements et surtout à financer l’aide militaire à l’Ukraine ?

Manifestation à Paris du 23 mars 2023

La guerre intérieure : tous terroristes

Nous avons vu jusqu’où ce gouvernement est prêt à aller dans l’affrontement le 25 mars dernier au moment de la mobilisation contre les méga-bassines, pour une gestion raisonnée de l’eau à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. 30.000 manifestants marchant à travers champs pour empêcher l’accaparement de l’eau par quelques grands agriculteurs qui contournent les règles sur les restrictions en cas de sécheresse, face à un cordon de policiers lourdement armés qui défendaient un énorme trou dans la terre destiné à recueillir l’eau qu’ils devaient pomper du sous-sol ! Cette image serait risible s’il n’y avait eu en quelques heures l’utilisation de plus de 5000 grenades lacrymogènes et de désencerclement, des armes de guerre quoiqu’en dise le ministre de l’Intérieur, et plus de 500 blessés dont certains très graves.

Deux visions de l’agriculture s’opposaient ici : celle des petits paysans contre ceux de l’agro-industrie qui ont tout le soutien du pouvoir politique et des médias aux mains de milliardaires. Les télévisions et les médias n’ont montré que les violents affrontements entre police et manifestants, mais n’ont absolument pas parlé des militants qui replantaient en même temps des haies pour aider à l’infiltration de l’eau dans les nappes phréatiques. Tous les participants à cette mobilisation ont été fichés et considérés comme des écoterroristes, avec fouilles des voitures et contrôles d’identité systématiques, alors que la gestion de l’eau en tant que bien commun et les questions sur quelle agriculture et quelle alimentation avons-nous besoin sont totalement légitimes et doivent être sérieusement repensées devant l’ampleur du dérèglement climatique.

Sainte-Soline est le début d’une nouvelle étape. Le niveau de violence a été inouï de la part du gouvernement, les manifestants qui se battent pour le droit à l’eau ont tous été montrés comme portant atteinte à la démocratie, ce qui remet gravement en cause l’Etat de droit. En face le niveau de solidarité a été immense, comme l’aide aux blessés alors que les secours n’arrivaient pas, tout comme l’intelligence des débats, la conscience aigüe de tous que pour changer la société il faut affronter ceux qui protègent des activités qui détruisent le monde.

Depuis Sainte-Soline tous ceux qui combattent l’idéologie du gouvernement font partie de « l’ultragauche », qu’il s’agisse de la bagarre pour les retraites ou de la lutte pour que l’eau soit un bien commun. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a décidé de développer la stratégie du chaos, il distille ses contre-vérités dans une communication qui rend la gauche responsable de toutes les violences afin de la décrédibiliser. Il cherche à intimider en évoquant la dissolution des Soulèvements de la Terre, une coordination d’une centaine d’organisations et d’associations qui s’est développée depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour défendre les causes environnementales, ou bien la coupure des subventions allouées à la Ligue des Droits de l’Homme dont le rapport détaillé sur la situation des libertés publiques et l’attitude des BRAV-M dans les manifestations lui a déplu.

Ce gouvernement montre là sa grande faiblesse face à une situation sociale qui lui échappe. Mais malgré la répression, ce qu’il a réussi à faire c’est accélérer la prise de conscience d’une grande partie de la population que la bataille contre la réforme des retraites et la bataille pour l’environnement ont les mêmes racines, et qu’on ne pourra la gagner par le seul débat parlementaire.

Macron a montré son inflexibilité en faisant promulguer la loi sur les retraites en pleine nuit le 15 avril dès l’annonce de l’avis du Conseil constitutionnel. Les luttes continuent et prennent des formes nouvelles, personne ne veut lâcher. La dérision devient une arme de destruction massive : à chaque sortie de Macron ou de ses représentants un comité d’accueil s’organise avec des casseroles, des sifflets, des huées, des cartons rouges, des coupures d’électricité.

Le 17 avril Macron s’adressait à nouveau à la population dans un discours télévisé, mais cette fois il a été accompagné de milliers de casserolades devant les mairies des communes, avec pour devise « il ne nous écoute pas, nous ne l’écouterons pas non plus ». Il devait soi-disant tirer les enseignements du mouvement social et a reconnu que la réforme des retraites n’avait à l’évidence pas été acceptée : quelle perspicacité ! Il s’est donné « 100 jours pour mettre en œuvre une feuille de route d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France », dont il tirerait le bilan le 14 juillet. Rappelons que Napoléon a fait ses 100 jours bien avant lui qui l’ont conduit à la défaite de Waterloo et à l’exil ! Espérons seulement que Macron réussira à faire de même…

Les Français lui ont promis en retour 100 jours de colère et le vacarme contre l’apaisement. Et ce ne sont pas les sujets de colère qui vont manquer avec la loi sur l’immigration qui a été retardée mais qui va revenir dans le débat avant la fin de l’année. L’ensemble du mouvement social fait preuve d’ingéniosité et d’une grande imagination pour résister à l’absurdité des mesures prises par ce gouvernement, comme celle de s’appuyer sur une loi anti-terroriste pour interdire les casseroles et autres « dispositifs sonores portatifs ! »

Aujourd’hui on peut être prêt en toutes circonstances et se promener en ayant un concert de casseroles ou de sifflets sur son téléphone portable, des pros du numérique ont concocté un nouveau logo des JO où les cercles olympiques se terminent par des queues de casseroles, un site internet répertorie « 100 jours de zbeul » (traduction : de désordre), des parodies de Macron fleurissent partout, une compétition a été lancée entre villes récompensant celles qui feront le plus de bruit ou de désordre, des contre-événements sont prévus et des concerts BRAVES – contre les forces de répression du même nom – sont là pour récolter de l’argent en soutien aux caisses de grève.

Et après que faire ?

Le mouvement social a montré toute sa détermination et appelé à un 1er mai de combat.  Cette année, les 100 jours prendront fin le 14 juillet, fête de la prise de La Bastille en 1789 et symbole de la Révolution française, une journée qui risque d’être mémorable. En tous les cas les syndicats font le plein de nouvelles adhésions au fur et à mesure que les luttes se poursuivent. Mais après qu’a-t-on prévu de faire ?

La situation sociale a permis de souder les 8 principaux syndicats et de montrer depuis le début de la lutte une unité indispensable. Mais cette unité reste fragile et peut s’affaiblir très fortement dans le climat de tension actuel. On l’a vu dans les actions annoncées dernièrement par la CGT hors du contexte de l’intersyndicale et leur « grévilla », un mot inventé pour parler d’un mélange entre grève et guérilla. On l’a vu également au cours de son congrès qui s’est tenu à Clermont-Ferrand fin mars où s’est exprimée la nécessité d’une autre forme de syndicalisme plus ancrée dans l’analyse politique de la crise capitaliste et de la lutte de classes.

Dans ce congrès le combat pour défendre les retraites s’est fait largement sentir, tout d’abord par le rejet du rapport d’activité, une première dans l’histoire du syndicat, montrant le manque de consensus vis-à-vis d’une politique imposée d’en haut et non suffisamment partagée par l’ensemble des militants. Il y a eu également au centre des débats la façon de mener la transition énergétique en lien avec la préservation de l’emploi, tout comme la médiation impossible avec un gouvernement qui a déclaré la guerre aux travailleurs. L’élection de son nouveau secrétaire général a été un autre point de divergences, la majorité des militants rejetant les candidatures proposées avant de trouver une solution acceptable avec l’élection de Sophie Binet, première femme à être élue à la tête de la CGT depuis sa création.

L’autre congrès d’importance pendant les mobilisations a été celui du Parti Communiste, qui s’est tenu à Marseille du 7 au 10 avril. Les sujets de discussion n’ont pas manqué avec 5000 amendements proposés par les militants au texte d’orientation générale qui avait recueilli 80% des suffrages. Le centre du débat s’est situé sur la stratégie de l’union. Son secrétaire national, Fabien Roussel, a posé le retour d’un PC visible dans les élections et a lancé un appel à un nouveau Front Populaire dont la majorité serait capable de l’emporter et de battre l’extrême droite, de rassembler au-delà de la Nupes qu’il considère comme dépassée.

Manifestation à Paris le 6 avril 2023

Cette vision d’un nouveau Front Populaire pose un certain nombre de questions : quelle union, avec qui, sur quel programme et dans quel objectif ? Même si la Nupes n’est qu’un accord électoral, même si La France Insoumise doit grandement améliorer son fonctionnement interne, le programme partagé de gouvernement qui a été établi collectivement entre partis de gauche, syndicats, associations et citoyens existe bel et bien, avec des points de désaccord qui devaient être débattus par la suite, notamment sur l’emploi, l’écologie, la transition énergétique, la justice fiscale, la VIe République, la position vis-à-vis de l’OTAN et de l’Union européenne. Que fait-on de cette discussion qui n’a pas eu lieu ? Que fait-on pour que la Nupes dépasse ses propres limites et devienne un véritable outil de débat sur la façon dont on remplace le système capitaliste et dont on construit la société de demain ?

Poser que la Nupes est dépassée parce qu’elle n’aurait pas permis de gagner les dernières élections est une absurdité. L’union de la gauche est une nécessité pour battre la droite et l’extrême droite, mais celle-ci ne peut pas se faire n’importe comment, au travers d’accords au sommet entre appareils. Tant que les partis de gauche, quels qu’ils soient, continueront à penser l’avenir en fonction des échéances électorales et du nombre d’élus qu’ils peuvent gagner, sans mener les débats nécessaires avec les militants et l’ensemble de la population, ils n’obtiendront pas de résultats et de changements probants pour récupérer les classes populaires qui ne vont plus voter. Ceci nécessite un processus de réflexion, de discussion, de maturation, alimenté par les mouvements sociaux, les actions alternatives de terrain, l’organisation d’assemblées populaires destinées à construire des contre-pouvoirs et s’organiser en fonction des décisions prises collectivement.

Macron représente la grande bourgeoisie et la finance. Il agit en fonction de celle-ci et a lui aussi décidé de ne rien lâcher et d’aller au bout des réformes qu’il veut mettre en place. Pour se faire ce gouvernement applique une stratégie de marginalisation de la gauche politique, de diabolisation des mouvements écologistes, environnementaux et du mouvement social dans sa grande diversité. Il utilise et abuse des moyens répressifs pour imposer sa politique et ouvre un espace pratiquement sans limite à l’avancée des idées de l’extrême droite qui elle peut mener ses actions racistes et xénophobes sur l’ensemble du territoire sans être inquiétée.

On est donc arrivé là à une situation qui va demander un autre niveau de réponse des organisations syndicales et des partis politiques, une épreuve de force face à un pouvoir autoritaire qui cherche à mettre au pas toute opposition et toute action de résistance, à empêcher toute transformation politique et sociale. Le mouvement social, avec toute l’énergie et la détermination qu’il a déployées depuis 4 mois, a montré les limites de son pouvoir de mobilisation pour imposer un changement réel à ce gouvernement. Mais il n’est pas tout seul en cause, les partis politiques de gauche ont aussi démontré leur faiblesse dans les derniers mois, avec des crises internes et des scissions évitées de justesse. C’est bien là que se place le centre du débat à mener aujourd’hui au sein de la gauche : comment s’organiser ensemble pour répondre à tous ces enjeux, faire avancer le programme de transformation économique et sociale pour un véritable changement de société.

Les Posadistes – 28 avril 2023

Photo 1re page : Manifestation à Paris Place de la République en mars 2023